AIME-MOI

d'Olga Knipper et Anton Tchekhov

Anton_Chekhov_and_Olga_Knipper,_1901

Mise en scène
et direction musicale

THOMAS BELLORINI

 

Traduction : Monica Constandache

 

Collaboration artistique :
Hélène Madeleine Chevallier

 

Avec :

Avec :

(En cours)

Samy Azzabi,
Elisa Berr,
Jérémy Breut,
Hélène Madeleine Chevallier,
Lucie Drouin-Meslé,
Nathan Hadjaje,
Clémentine Moser,
Marie Surget,
Ornella Touati

et les comédiens amateurs du stage dirigé par Thomas Bellorini au théâtre Montansier en avril 2024

 

Son :
Nicolas Roy

Coproduction :
Théâtre Montansier, Ecole Claude Mathieu, Compagnie Gabbiano, avec le soutien du Centquatre-Paris.

« Si nous ne sommes pas ensemble maintenant, ce n’est ni ma faute, ni la tienne, mais celle du diable qui a mis en moi le bacille et en toi l’amour de l’art. »
Anton Tchekhov

Anton Tchekhov et Olga Knipper se rencontrent en 1897 lors de la création du Théâtre d’Art de Moscou, destiné au grand public, fondé par Vladimir Nemirovitch-Dantchenko et Constantin Stanislavski. La correspondance entre Olga Knipper et Anton Tchekohv, plus de huit cents lettres échangées, débute à l’été 1899 jusqu’à la mort de l’écrivain en 1904. Séparés par la distance, le dramaturge s’installe à Yalta avec sa mère et sa sœur pour des raisons de santé alors qu’Olga Knipper poursuit sa carrière d’actrice, carrière durant laquelle elle endosse tous les grands rôles féminins des pièces de Tchekhov.

Douze comédiennes et comédiens de la compagnie Gabbiano, accompagnés par un musicien et les amateurs ayant participé au stage, donneront vie aux lettres échangées par Olga Knipper et Anton Tchekhov. A l’intime se mêlent les réflexions sur le théâtre, un théâtre en mouvement, en pleine mutation au début du XXe siècle. La correspondance de l’actrice et du dramaturge, teintée d’humour et de tendresse, se veut tour à tour commentaires de la vie quotidienne (météo, repas...) et partage de leurs doutes d’artistes dans une admiration mutuelle. Le couple évoque les coulisses de la création de La Cerisaie, leur point de vue sur la pièce, leurs désaccords parfois mais l’amour l’emporte toujours dans leurs lettres où s’entendent la solitude, le manque, la distance qui les sépare, l’attente des lettres qui n’arrivent pas ou qui arrivent en retard.