Le dernier voyage de Sindbad
de Erri De Luca
Traduction en langue française Danièle Valin
Mise en scène et direction musicale : Thomas Bellorini — Création 2017
du 30 Novembre au 20 Décembre 2017
au Théâtre 13/Seine (CENTQUATRE - Hors les murs)
« Un très beau spectacle, sensible et sans faiblesse, à hauteur de l’ambition et de l’humanité d’Erri de Luca, de son courage intellectuel et physique, qui est restitué et touche profondément.»
Armelle Héliot - L'Avant-Scène
Armelle Héliot, LE FIGARO
Myriem Hajoui, À NOUS PARIS
« Musiques d’Orient et d’Occident scandent ce spectacle musical qui fait résonner l’universalité et l’humanité d’un de nos plus grands auteurs contemporains.»
Isabelle Stibbe, LA TERRASSE
« Ce spectacle magnifique, conduit par l’engagement sans faille et la générosité des acteurs et des musiciens, transforme le drame en un mythe porteur d’espoir, de courage et d’humanité. »,
Dany Toubiana, THÉÂTRORAMA
« Un oratorio bouleversant porté par des artistes engagés dont les voix, sublimes, chantent la douleur de ces rêves de vies réduites en écume. »,
Audrey Jean, THEATRES.COM
« Un spectacle choral austère et noir d’une force indéniable »
Nicolas Arnstam - FROGGY’S DELIGHT
Avec
Fabien Ardiri
Brenda Clark
Anahita Gohari
Stanislas Grimbert
Gulay Hacer Toruk
Simon Koukissa
Frédéric Lapinsonnière
Adrien Noblet
Céline Ottria
Francois Perache
Marc Schapira
Zsuzsanna Varkonyi
Jonathan Zeugma
Assistante à la mise en scène - Marie Surget
Lumières - Victor Arancio
Son – Nicolas Roy
Le rôle du Capitaine Sindbad a été interprété par CLAUDE MATHIEU
lors des trois représentations de février 2017 au Centquatre Paris
Hanté par la thématique de l’exil, Thomas Bellorini créait en 2014 À la périphérie, de Sedef Ecer. Admiratif de l’œuvre d’Erri de Luca, il montera l’un de ses rares textes dramatiques, L’ultimo viaggio di Sindbad, en 2017. Un spectacle musical en hommage aux passagers du monde.
Sindbad, capitaine d’un vieux bateau, transporte des « marchandises humaines ». Inspiré du personnage des Mille et nuits, ce marin accueille en sa soute des migrants qui rêvent d’un Eldorado européen. Passagers de la malchance, ce sera pour tous un dernier voyage. S’il fait référence à un bateau albanais, coulé par un navire de guerre italien en 1997, ce récit poétique et politique est universel. Italien lui aussi, féru de musique et de poésie, Thomas Bellorini se saisit de ce conte tragique pour évoquer la grande Histoire qui bégaie. Si le texte d’Erri de Luca fait écho aux drames des migrants, son histoire s’ancre dans bien d’autres récits. Aux confins de légendes et de rites, comme une ode désespérée à la vie. Ebloui par l’écriture chorale de ce texte, Thomas Bellorini - qui a une formation de chef de chœur -, entend restituer cette multitude de voix. Il puisera par ailleurs dans les vers d’Aller-Simple, un recueil de poésie de l’écrivain italien sur ce thème des migrants, pour créer un climat sonore de langues en s'appuyant sur les différentes origines des comédiens de son équipe (Italie, Hongrie, Turquie, Canada, Iran)… Avec douze interprètes au plateau dont une artiste aérienne, avec la musique d’orient et d’occident pour fil conducteur, dans un décor épuré, Thomas Bellorini nous fera entendre ce funeste voyage.
Sylvie Martin-Lahmani
Le traduction française est éditée chez GALLIMARD
©Photo PIERRE DOLZANI