Thomas Bellorini

Thomas Bellorini
Direction artistique

D’abord musicien, pianiste, compositeur, formateur, arrangeur, chanteur, chef de choeur et directeur musical, Thomas Bellorini décide, dans son souci de raconter des histoires à travers le chant et la musique, de se tourner vers la mise en scène de théâtre.

En 2010, il crée Pinocchio, un spectacle musical et aérien, aujourd’hui toujours en tournée après plus de 160 représentations à travers la France. Le spectacle a notamment été joué à Paris au Théâtre de Belleville et au Centquatre-Paris, au Théâtre Gérard-Philipe de Saint-Denis ou au Théâtre National de Nice.

Il poursuit un travail conséquent en tant que directeur musical et arrangeur : Piaf, l’ombre de la rue, mis en scène par Jean Bellorini avec plus de 400 dates entre 2002 et 2010.
Il crée également la musique originale de plusieurs spectacles montés par Sébastien Azzopardi (Les Caprices de Marianne de Musset, Coups de Théâtres de Sacha Danino et Sébastien Azzopardi) ou Catherine Schaub (1 300 grammes de Léonore Confino).

En 2014, avec la création de À la périphérie (Théâtre de Suresnes), Thomas Bellorini apporte au plateau des thématiques qui l’accompagnent depuis longtemps dans son travail musical autour des langues et des musiques du monde : l’exil et les frontières.
Le spectacle se produit sur la scène du Théâtre de la Ville d’Istanbul en Turquie (mai 2015), pays natal de l’auteure de la pièce, Sedef Ecer. Autour de cette thématique, Thomas compose la musique du spectacle Où vas-tu Pedro ? créé à La Courneuve et repris au Théâtre du Lierre (mise en scène d’Elise Chatauret) ainsi que celle de Sur le Seuil de Sedef Ecer créé et repris lors du festival Scènes d’Europe à Reims et au Festival international d’Istanbul.

En 2017, Thomas Bellorini met en scène Le dernier voyage de Sindbad de Erri de Luca, produit par le Centquatre-Paris en partenariat avec le Théâtre 13. Il crée Femme non-rééducable de Stefano Massini en janvier 2021 dans le cadre du festival Les Singuliers au Centquatre-Paris, puis Solo Andata, une adaptation du texte de Erri de Luca, au Bataclan en octobre 2021.

En novembre 2022, il créé Tombeau pour Palerme de Laurent Gaudé au Théâtre de Belleville à Paris, interprété par François Pérache, accompagné de Johanne Mathaly au violoncelle.

En 2023, il met en scène Roberto Zucco de Bernard-Marie Koltès au Théâtre Montansier à Versailles, qui co-produit le spectacle. En partenariat avec l’Ecole Claude Mathieu, le spectacle réunit 19 comédiens et musiciens composés d’élèves récemment formés à l’Ecole Claude Mathieu et des artistes fidèles de la compagnie.

En 2024, Thomas Bellorini présentera un cycle consacré à Anton Tchekhov au Théâtre Montansier à Versailles. Il mettra en scène La Cerisaie avec quinze artistes ainsi qu’un spectacle créé à partir de la correspondance entre Anton Tchekhov et l’actrice Olga Knipper, femme du dramaturge russe. Douze artistes, pour la plupart issus de l’Ecole Claude Mathieu ainsi qu’une vingtaine de comédiens amateurs composeront la distribution de Aime-moi.

Thomas Bellorini est également pédagogue. Il a travaillé avec Vincent Goethals sur l’Enéide d’Olivier Kemeid avec les élèves de l’école du Théâtre National de Strasbourg (direction Stanislas Nordey). Il donne des cours d’interprétation à l’École Claude Mathieu, où il travaille principalement sur les ponts entre voix parlée et voix chantée. Il crée également au sein de cette école des spectacles de chant avec les comédiens en devenir (autour de figures telles Barbara, Brel, Gainsbourg, Nougaro…). En 2022, Thomas Bellorini succède à Claude Mathieu à la direction de l’école.

Au-delà du travail de la formation destinée à des professionnels en devenir, Thomas Bellorini utilise ses outils au service d’un public varié, en passant par les professeurs, les enfants autistes, les classes de primo arrivants, les adolescents… En ce sens, il collabore régulièrement avec l’Orchestre de Chambre de Paris. En mars 2019, il créé avec l’école du Hall de la Chanson (direction Serge Hureau) un spectacle au musée de l’Immigration, avec des apprenants en français de différentes associations culturelles parisiennes, autour du répertoire de Claude Nougaro.

Depuis 2014, Thomas Bellorini est résident au Centquatre-Paris.